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Paire de bougeoirs orientalistes, Barbedienne, en marbre bleu turquin et bronze

Paire de bougeoirs orientalistes, Barbedienne, en marbre bleu turquin et bronze

Paire de bougeoirs orientalistes, France fin 19ème siècle en marbre bleu Turquin, bronze doré et patiné. Les bougeoirs sont montés avec de petites anses à têtes de monstres et des pieds à têtes d'éléphants reposant sur leurs trompes, sur une base circulaire. Avec une jolie influence orientaliste avec les décors d'arabesques et de volutes.

Biographie:

Voir F. Rionnet « Les Bronzes Barbedienne, l'Œuvre d'une dynastie de fonteurs (1834-1954).

Ferdinand Barbedienne (1810-1892) créa et dirigea au 30 boulevard Poissonnière à Paris, l'une des plus importantes fonderies d'art de la seconde moitié du XIXe siècle. Déjà reconnu par deux grandes médailles (médailles du Conseil) à l'Exposition de Londres en 1851, F. Barbedienne obtint à l'Exposition universelle de 1855 à Paris, une grande médaille d'honneur et onze médailles de coopérateurs récompensant ses créateurs de modèles, tels que Louis-Constant Sévin (1821-1888), ses ciseleurs avec Désiré Attarge (c.1820-1878) et ses assembleurs. À l'Exposition universelle de Londres en 1862, F. Barbedienne obtint des médailles dans trois classes différentes : mobilier d'art, orfèvrerie et bronzes d'art, notamment pour l'heureuse combinaison du bronze et de l'émail. Avant-gardiste dans les techniques décoratives avec l'orfèvre parisien Christofle, les critiques d'art attribuent néanmoins à Barbedienne la paternité de l'émail cloisonné (voir « L'émaillerie moderne », Gazette des Beaux-Arts, Alfred Darcel, t. XXIV, janv.-juin 1868, pp. 75-84). Déclaré hors concours, en sa qualité de membre et de rapporteur du jury à l'Exposition universelle de 1867, Ferdinand Barbedienne expose néanmoins avec succès ses œuvres émaillées utilisant les techniques du cloisonné et du champlevé. Nommé officier de la Légion d'honneur, Barbedienne est fait commandeur en 1878, à l'issue de l'Exposition universelle où le jury le compare à « un prince de l'Industrie et au roi du bronze ». Sa gloire ne faiblit pas au fil des ans, puisqu'à l'Exposition universelle de 1889, les critiques remercient Barbedienne d'avoir servi de maître aux autres bronziers, par la qualité toujours exemplaire de ses bronzes.

    1 000,00£Prix
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